samedi 15 novembre 2014

EXERCICE SUR LA PARONYMIE

EXERCICE SUR LA PARONYMIE.

Belltrix =une belle fille.
Polyglomix=une personne qui parle beaucoup de langues.
Jaloumix=une personne très jalouse.
Lunamixe=une personne lunatique.
Chocolamix= une personne qui aime le chocolat.
Wiskix=une personne qui aime le whisky.
Tonnermix=une personne toujours fâchée.
Pantoumix= une personne qui ast toujours en pantoufles et ne sort jamais de chez soi.

EXERCICE QUIPROQUO: LA VEILLE QUI GRAISSA LA PATTE AU CHEVELIER


Exercice sur le fabliau « La vieille qui graissa la patte au chevalier »

 

Fabliau: Petit récit en vers, à caractère satirique ou moral, propre à la littérature médiévale.

 

1) Questions sur le texte:

1)    Relever les temps du récit  et donner un exemple.

Imparfait (possédait )-Passé simple (découvrît,fît,revint)-Présent (est,fait)

2)    Qui raconte ?

Un auteur anonyme.

3)    Comment est structuré le récit ? Diviser en parties et expliquer.

Le récit est structuré en 4 sections : le 1° introduit la veille paysanne et la fuite de ses deux vaches, le 2° remarque la découverte de cette disparition et du coupable. 3° Le conseil de sa voisine. 4°mise en acte du conseil qui joue sur le quiproquos et conséquences

4)    Expliquez l'expression contenue dans le titre..

 Dans cette expression qui date du XVIIe siècle, la 'patte' n'est jamais que la version animale de la 'main' qui va recevoir l'argent et 'Graisser' est ici une métaphore qui marque le profit mal acquis, comme dans l'ancienne expression, à la forme très proche de la nôtre, "engraisser les mains (à quelqu'un)" où la graisse symbolise également la corruption ou le gain illicite.

5)    Y a-t-il un quiproquo ? Si oui lequel ? Expliquer.

Le quiproquo que l’on retrouve dans ce fabliau est la paysanne, qui n’ayant pas compris le vrais sens de cette expression,décide de prendre un morceau de lard et d’aller graisser les chaussures du chevalier en espérant de revoir ses bêtes.

Le quiproquo joue sur le fait de soudoyer quelqu’un.

6)    Ce fabliau est-il satirique ou moral ?

Satirique.

 

2) Transposer le texte au présent.

 
Une vieille paysanne possède pour toute richesse deux vaches. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est là tout son bien. Elle vend leur lait pour trouver de quoi survivre. Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, s’en fuirent leur enclos et se retrouvent , à vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les voit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmène  avec lui. La malheureuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes ont disparu. Ses voisins la renseigne : le prévôt les a recueillies mais il ne veut pas les rendre. La malheureuse s’en va trouver l’homme, elle le supplie de lui restituer son unique bien, elle accepte même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne peut prouver que les vaches lui appartient, le prévôt fait la sourde oreille. La paysanne revient t chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit : « Le prévôt est un homme cupide. Si tu peux graisser la patte au chevalier, il intervient sûrement auprès de ce coquin et le convaincre de te rendre tes deux vaches. Voilà la vieille toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en va attendre le chevalier. Quand celui-ci paraît  au loin, elle court à sa rencontre : elle s’empare de ses paumes et y appliqua plusieurs fois le morceau de gras. L’homme ne dissimule pas sa surprise : « Que fais-tu donc là ? La pauvre femme lui répond :- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que vôtre prévôt m’a injustement prises. Le noble personnage éclate de rire et prît les courtisans de sa suite à témoins.- Tu n’as pas compris, brave femme. Mais cela est égal, je te rend sur le champ tes bêtes ! Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne l’avez-vous pas justement remarqué
KADY KOITA.

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